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De futures faillites menacent derrière les schémas financiers complexes des «leveraged buy-out» (LBO) , un système de rachat d’entreprise par endettement. Les spécialistes du secteur s’attendent à des faillites, qui rejailliraient sur les banques.
Comme avec les subprimes, les établissements financiers qui ont financé les LBO n’ont bien souvent pas été très regardants sur les schémas financiers. A l’origine, le LBO est une technique utilisée par les fonds d’investissement pour dégager le maximum de profit.
Ce système financier, inventé aux Etats-Unis, a été largement utilisé en France. Jusque dans les PME. On comptait 1 500 sociétés achetées avec cette technique en 2008. En cas de retournement économique, les entreprises ne gagnent plus assez, et les difficultés deviennent vite insurmontables.
Selon la Banque de France, le stock de créances LBO atteint 60 milliards d’euros pour les établissements français, dont 8,9 milliards d’euros pour BNP Paribas et 5,4 milliards pour la Société générale. La moitié de ce stock serait à risque, soit 28 milliards d’euros de pertes potentielles… Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, assure que «les effets dits de “second tour” de la crise pourraient fragiliser les engagements bancaires sur les financements à effet de levier, et en particulier les LBO».Libération

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