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A Marseille, la communauté musulmane, d’origine maghrébine ou comorienne, qui représenterait un habitant sur quatre, est concentrée dans le centre-ville. Le ramadan est donc un événement qui va rythmer la vie de la cité phocéenne pendant un mois. Le sociologue Vincent Geisser, y voit «un signe identitaire fort».

«Cette centralité de la vie communautaire fait que Marseille est particulièrement perçue comme une ville arabe. A Paris, Lyon ou Lille, cette présence est confinée dans des quartiers plus excentrés», analyse Vincent Geisser, sociologue à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman d’Aix-en-Provence. (…)
«Près de 80% de la communauté musulmane marseillaise suit le ramadan», estime-t-on au cabinet du maire. «Pas du tout abandonné, il est au contraire cultivé, en particulier par les jeunes générations qui y reviennent.», renchérit Vincent Geisser. «Même pour des gens en rupture avec la religion, il est vécu comme un retour à la communauté, un signe identitaire fort.»
A l’arrière des pâtisseries arabes, on prépare les zlabia, makrout et autres baklawa qui s’étageront bientôt en pyramides gourmandes, souvent sur des tréteaux posés sur les trottoirs. «Cette extrême visibilité de l’islam marseillais a pu déboucher sur les représentations stigmatisantes dans les années 1980. Certains hommes politiques parlaient de la casbah de Marseille. Ce discours a aujourd’hui complètement disparu», estime Vincent Geisser. La culture musulmane et ses rites en passe de faire partie de la carte postale marseillaise ? (Le JDD)

Alain Sanders dans Présent s’interroge :

(…) il n’est que de parler, sur le Vieux Port, avec les « desouche », sortes d’Astérix dans un village gaulois encerclé et quasiment envahi, pour entendre une autre chanson. Mais peut-être aurait-il fallu se réveiller plus tôt… (Source)

(Merci à librepaix)

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