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Info de Novopress. Texte condensé par FDS.
Agitation dans le landernau immigrationniste nantais  : le Gasprom (Groupement accueil, service, promotion du travailleur immigré) conteste devant le tribunal administratif de Nantes une décision qui lui refuse le droit de fournir des domiciliations fictives aux demandeurs d’asile.
Pour informer les demandeurs d’asile de leurs droits ou des suites données à leur demande, une adresse est nécessaire. Inconvénient : s’il donne une adresse, le (faux ?) réfugié risque d’être expulsé. Les milieux pro-immigration ont obtenu du gouvernement Villepin que la domiciliation puisse être fournie par une association-écran (décret du 14 août 2004)
Le décret a toutefois fixé un garde-fou : l’association doit obtenir un agrément préfectoral. Critères : exister depuis au moins 3 ans, avoir un objet en rapport avec l’aide aux étrangers, justifier d’une expérience dans l’accueil, la prise en charge, la domiciliation ou l’hébergement des demandeurs d’asile, et assurer effectivement la réception et la transmission des courriers. Une dernière condition qui semble bien être un minimum pour un service de domiciliation postale.
C’est pourtant là que le bât blesse : selon la préfecture, la grande majorité des courriers envoyés aux demandeurs d’asile via le Gasprom n’atteignent pas leur destinataire. Et en février 2009, la préfecture a refusé au Gasprom le renouvellement de son agrément triennal.
Alarme à  Gasprom ! Gracieusement hébergé par la ville de Nantes, le Gasprom bénéficie en effet de copieuses subventions du département, de la ville de Nantes et de diverses communes avoisinantes. Sans agrément préfectoral, c’est la fin de la manne publique. Risque également d’un effet ‘dominos’. Le Gasprom sert en effet de plaque tournante aux mouvements immigrationnistes locaux, et constitue l’un des piliers du Fasti (Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés), subventionné par l’Acsé, établissement public.
Les deux associations, Gasprom et Fasti, ont longtemps eu le même président, le Nantais Cedric Gratton. Le nouveau président de la Fasti, Lucas Migliasso, est lui aussi Nantais. Il était candidat LCR aux municipales de 2008. Le rédacteur du journal de la Fasti est Nantais. Il est secondé par d’autres locaux comme Zélie Verdeau, collaboratrice occasionnelle de Presse Océan. Un revers du Gasprom risquerait d’ébranler l’ensemble de ces organisations gigognes…
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