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L’économie de la Nouvelle-Calédonie risque de payer l’enlisement d’un conflit social qui oppose la direction de la compagnie locale Aircal à l’Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE), syndicat indépendantiste. “On se dirige vers l’asphyxie totale de l’économie, certains de nos adhérents ont déjà fermé les portes”, se désespère Nicole Moreau, présidente de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME).
En grève générale depuis plus d’une semaine, l’USTKE, proche de la CGT et du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot, multiplie barrages et blocages, avec comme cible favorite la zone industrielle de Ducos, le port, les administrations de l’Etat ou le dépôt de carburant. Tous les jours, militants et forces de l’ordre jouent au chat et à la souris, les jets de pierre répondant aux grenades lacrymogènes.
Lundi, Koné, à 250 km au nord de Nouméa, vingt-huit gendarmes ont été blessés, pour la plupart légèrement.
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