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Jean-François Copé est le champion du cumul d’activités : trois mandats (député de Seine-et-Marne, maire de Meaux, président de la communauté d’agglomération), une fonction politique de premier plan (président du groupe UMP à l’Assemblée nationale) et un poste d’avocat à temps partiel. Travaillant  pour l’un des plus importants cabinets d’avocats d’affaires internationaux, Gide Loyrette Nouel, il toucherait également 200 000 euros d’émoluments «pour user de son influence pour faire la médiation entre des sociétés françaises et des Etats étrangers. »

La loi organique du 25 février 1992 plafonne ses revenus d’élus à 9730,41 euros bruts par mois. Le magazine Capital du mois de mai 2009 avait déjà enquêté sur les revenus du cumulard. Et l’on découvre que son travail d’avocat à temps partiel lui rapporterait deux fois plus que toutes ses activités politiques. D’après le site Politique.net : «selon l’un des fondateurs [du cabinet Gide Loyrette Nouel], le contrat assurerait à Copé 200 000 euros d’honoraires fixes par an.»
Bien que Copé n’ait pas occupé de poste spécifiquement juridique, le Conseil de l’ordre du Barreau de Paris avait tout de même jugé recevable son solide CV (ministre délégué à trois reprises et deux fois secrétaire d’Etat) et lui avait attribué quatre mois plus tôt son certificat d’avocat par la voie d’accès parallèle à la profession, comme à bon nombre de parlementaires.
Sources : 1, 2)

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