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1ere partie : 5 juillet 2009 –  Déchaînement de violences à la discothèque

Une vingtaine de voyous se présentent à l’entrée du plus vaste établissement de nuit de Compiègne. Le vigile leur signifie qu’ils ne peuvent pas entrer. Les esprits s’échauffent, les insultes pleuvent, la police nationale arrive. La bande se disperse, mais pour mieux revenir.
Les vingt voyous sonnent le rappel dans leur quartier. Ils reviennent à une cinquantaine pour fondre sur la boîte de nuit, armés de clubs de golf, de crics de voitures, de poids d’haltères et autres projectiles. Ils se défoulent sur une vingtaine de véhicules de clients : rétroviseurs arrachés, vitres cassées, toits et carrosseries enfoncés.
Le commissaire de police de Compiègne appelle des renforts. La discothèque est évacuée et sécurisée. Les gendarmes se déploient, on piste les casseurs. 17 suspects sont placés en garde à vue, un certain nombre sont “déjà connus des services de police”. (source)

2e partie : 18 juillet – Le quartier de la Victoire s’embrase

Neuf voitures incendiées dans ce quartier proche du centre-ville. Un des sinistres s’est propagé à un immeuble. « Je suis certaine que ces incendies sont liés à ce qui s’est passé à la boîte de nuit » assure une jeune femme.

Patrick et sa mère ont vu les flammes lécher leurs fenêtres. « Vers 3 heures, j’ai entendu de fortes détonations. Très rapidement, j’ai senti une grosse chaleur et il y avait une lumière très vive. Les stores ont commencé à fondre.» Un jeune homme a entendu le bruit d’une vitre qu’on casse. «J’ai vu trois jeunes, leur capuche sur la tête, qui s’enfuyaient. Puis, très vite, trois voitures qui s’enflammaient. » Plusieurs appartements sont touchés par les flammes.
« Ça commence à bien faire, s’emporte un père de famille. Pourquoi ces petits voyous s’en prennent-ils à nos voitures ? On ne leur a rien fait ! » Un jeune craint que ces incendies ne se multiplient. « J’ai vu une carcasse brûlée le 7 juillet. Quatre jours plus tard, c’est la camionnette du charcutier qui était détruite. Si on ajoute les voitures de cette nuit, ça commence à faire beaucoup. » Un voisin affirme : « c’est encore un coup des jeunes des autres quartiers. C’est l’été et ils ne savent pas quoi faire ». (source 12) (via Temps à venir)

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