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Pour la deuxième fois de l’année au même endroit, des policiers ont été pris pour cible à Grigny par des jeunes armés de mortiers de feux d’artifice. Un phénomène nouveau qui a tendance à se propager.
Le 28 juin déjà, les forces de l’ordre avaient été visées par des feux d’artifice à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). « Nous demandons l’interdiction de vente aux particuliers de ce type d’engins, a réagi le syndicat de police Alliance. C’est beaucoup plus dangereux encore que des pierres, parce que l’on peut prendre feu si on est touché par cet objet. »
Les faits se sont déroulés dans la nuit. Des policiers en patrouille dans le quartier de Grigny 2 sont attirés par un regroupement d’une trentaine d’habitants turbulents. Masqués par leurs vêtements, ces derniers jettent alors des mortiers de feux d’artifice et des pierres en direction des policiers.
Par ailleurs, à Evry, un tir de feu d’artifice « hostile » a également été constaté par les forces de l’ordre lundi soir. Quelques heures plus tôt, plusieurs fusées destinées au feu d’artifice des Ulis avaient été dérobées. A 14 h 50, un groupe d’individus cagoulés s’est introduit sur le site de préparation du spectacle, au parc Nord.
Profitant de l’inattention des vigiles au nombre « insuffisant » selon une source proche de l’affaire les voleurs, probablement des mineurs, ont mis la main sur quatre ou cinq sachets de gros pétards. « Cela peut arriver, relativise Agnès Moutet-Lamy, directrice de cabinet du maire (PS). Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. »
Ces fusées, quel que soit le calibre, peuvent causer des dommages parfois irréparables. Selon Jean-Charles Béraud, professionnel de la pyrotechnie, « cela peut devenir une arme monstrueusement dangereuse ». « Un mortier peut propulser jusqu’à 120 m et créer une explosion de 80 m de diamètre, détaille-t-il. Cela peut tuer quelqu’un. Et même un gros pétard peut déchiqueter la main ou une fusée enflammer une cible. » Source

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