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Roissy. Au bout des pistes, la zone d’attente des passagers clandestins. Un étage d’un hôtel de type Formule 1 est réservé aux clandestins : 164 chambres. Les enfants-ados clandestins sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance et à être interpellés dès la passerelle, à la sortie de l’avion.
Beaucoup sont munis de faux papiers ou n’en ont plus : ils les ont jetés à l’arrivée, ou mis à l’abri. En 2008, la police de l’air en a placé 1 092 en zone d’attente, rien qu’à Roissy. 30 % de plus qu’en 2007. “Depuis un an, une augmentation sans précédent du nombre des arrivées des mineurs isolés, par la zone aéroportuaire, sature le dispositif d’aide sociale à l’enfance “. Le coût annuel de leur prise en charge atteint 15,8 millions d’euros en Seine-Saint-Denis.

Les uns viennent dans le cadre d’un “regroupement familial sauvage. Des Africains, pour beaucoup.” D’autres alimentent des réseaux de travail clandestin, “des Chinois essentiellement”. A leur arrivée, ils réclament un téléphone. Dès qu’ils ont contacté le réseau censé les accueillir, ils disparaissent. Les Chinois forment aujourd’hui la catégorie la plus importante devant les Indiens, les Palestiniens et les Congolais.
Une poignée de structures se sont spécialisées ces dernières années dans l’aide à ces jeunes, comme l’association En Temps, à Montreuil. Pour être certains d’obtenir une régularisation, ces mineurs doivent être suivis pendant trois ans par l’une de ces associations. Faute de quoi, ils se retrouveront clandestins, et donc expulsables une fois majeurs. (source) (via petite de souche)

Nous avons sytématiquement remplacé le mot “sans-papiers” par clandestin.

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