Fdesouche

Le gouvernement s’apprête à annoncer, sur fond de crise économique et de montée du surendettement, une réforme du taux d’usure. Ce taux, mis en place en 1966, fixe le seuil légal au-delà duquel il est interdit de prêter aux particuliers, dans chacune des catégories de crédits (crédits immobiliers, à la consommation, etc.). C’est lui qui structure en partie le coût du crédit en France.

Le système actuel de fixation des taux d’usure est accusé d’encourager le développement des crédits renouvelables (ou revolving), ces prêts à la consommation contractés à la va-vite dans les magasins, considérés comme les plus chers et les plus dangereux du marché.
Le taux d’usure des prêts amortissables est actuellement de 9,9 %, quand celui des “revolvings” atteint 21,1 %.
De fait, actuellement, les banques font payer au prix fort le risque pris auprès des plus modestes, en leur plaçant des crédits revolvings plus chers.
Il y a urgence, “car la crise économique favorise les situations propices à l’endettement, via des crédits chers et toxiques”. Entre janvier et avril, le nombre de dossiers de surendettement a augmenté de 20 %.

(Source: Le Monde)

Fdesouche sur les réseaux sociaux