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Malgré l’accumulation des signes de déliquescence, Ivan Rioufol persiste à croire que les Français sortiront de la profonde léthargie dans laquelle ils sont plongés. Tensions sociales, manifestations de clandestins, violences liées à des conflits importés, tout montre que la désagrégation de la France se poursuit et s’accélère.
Mais I. Rioufol est confiant : à la veille des élection européennes, il croit percevoir une amorce de prise de conscience de la gravité de la situation par le gouvernement actuel.

En France, la multiplication des conflits sociaux, qui s’ajoutent à l’ébullition permanente des cités, sont les éléments les plus visibles de l’extrême fragilité de notre société ouverte.
La faiblesse de l’Etat, qui aura laissé la conduite du conflit guadeloupéen aux mains de collectifs autoproclamés, est devenue une constante. Elle incite les clandestins à protester dans les rues contre leurs conditions en dépit de leur situation d’illégalité, tandis que l’on a vu l’autre jour des Tamouls manifester violemment, à Paris, contre les forces de l’ordre en brisant également ce qui leur tombait sous la main.
Très récemment, c’est une sous-préfecture qui a été mise à sac par des salariés mécontents, sous l’oeil des caméras de télévision. Les nombreux sans-abris qui se sont installés sur les trottoirs de la capitale sont des scènes habituelles qui, à elles seules, en disent assez sur une nation qui, par indifférence, lâcheté ou mauvaise conscience, semble s’être résignée à laisser-faire. Si l’on poursuit les lignes, c’est une société en voie de désagrégation qui se laisse deviner. De nombreux Français le ressentent ainsi. (…)
(…) il serait grand temps de lutter contre la désintégration culturelle, cet autre fléau produit par le multiculturalisme, dont Durban II vient de montrer les limites. C’est d’ailleurs ce que semble vouloir faire timidement le gouvernement à la veille des échéances européennes, en relançant une politique d’intégration. Faut-il croire à un réveil de la France ?
(Le Figaro)

Les lecteurs du Figaro ne partagent pas son analyse …

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