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  • L’élection de Serge Dassault à Corbeil-Essonnes risque d’être annulée. Le rapporteur public du Conseil d’Etat a demandé, mercredi 25 mars, l’annulation du deuxième tour du scrutin municipal du 16 mars 2008, qui avait vu le maire sortant l’emporter avec 50,65 % des suffrages et 170 voix d’avance. Le patron du groupe aéronautique est accusé par son ancien opposant, Bruno Piriou (PCF), d’avoir procédé à des achats de voix.
    L’avocat de M. Piriou, Arnaud Lyon-Caen, résume à la barre ces témoignages écrits d’habitants qui reconnaissent avoir reçu de l’argent de l’entourage de M. Dassault. Ils étaient chargés de verser des enveloppes de 100 ou 200 euros, en échange d’un engagement à voter pour M. Dassault. L’avocat précise que les attestations produites devant la justice administrative sont tardives, en raison de “la crainte des représailles de la part des sbires de M. Dassault”. “L’un des auteurs a eu ses pneus crevés et les vitres de sa voiture cassées”, ajoute-t-il. Source
  • Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) connaît ses premiers remous. Le 12 mars, M. Besancenot présentait la campagne de son parti et les six têtes de listes qui la porteraient. Le dispositif avait été rapidement avalisé la veille par le Conseil politique national (CPN), nouvelle direction de l’organisation. Sur les six têtes de listes proposées, quatre sont des anciens cadres de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Le nouvel exécutif a été entériné de la même façon. Les deux sujets avaient été préparés par l’ancienne direction de la LCR.
    La première salve est venue des militants de l’Appel et la pioche […] dénonçant en vrac, des têtes de liste présentées “sans discussion”, un exécutif désigné sans appel à candidatures, et surtout, une direction “provisoire” qui décide de tout. “C’est l’ancienne LCR et les gens qu’ils placent qui sont dans la direction.”, assure Simon Cotin-Marx, un des animateurs du collectif. Source

    “Ne serait-ce que par intérêt. Il y a Ségolène Royal, il y a Nicolas Sarkozy. Un des deux va gagner. Sarkozy avait 50% de chances. Qu’est-ce qu’on fait s’il gagne ? Et en plus, il a gagné. Qu’est-ce qu’on fait ? C’est fini pour les Noirs ? Pourquoi moi je suis rentrée dans le gouvernement ? Parce que c’est pas lui qui s’est dit : Je vais mettre Rama Yade dans le gouvernement. C’est moi qui suis venue, je lui ai dit : et pourquoi pas moi ? Pourquoi j’ai fait ça ? Parce que je voulais pas avoir souffert pendant toute la campagne électorale et qu’après il y ait tout le monde, à part moi.”

Rama Yade, au dîner du CRAN Source (vidéo)

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