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Enquête judiciaire ouverte sur Domota pour “provocation à la haine raciale”
Le parquet de Pointe-à-Pitre a annoncé aujourd’hui avoir ouvert une enquête judiciaire, notamment pour provocation à la haine raciale, après les déclarations du leader du LKP, Elie Domota, qui avait affirmé que les entreprises appliqueraient l’accord ou quitteraient la Guadeloupe.
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Le Figaro : Éric Raoult s’interroge sur la teneur même des propos tenus par Élie Domota et sur leur caractère éventuellement délictueux. Il s’apprête à adresser une question écrite sur le sujet à la garde des Sceaux Rachida Dati. «Le leader du LKP est allé trop loin, explique-t-il. Ces déclarations sur les entreprises qui devront quitter l’île peuvent peut-être être assimilées à un appel à la violence et donner lieu à d’éventuelles poursuites. »
Vendredi, Yves Jégo a admis que la question se pose et a demandé «aux autorités de la justice de s’intéresser à des propos qui ne sont pas en phase avec le droit de notre pays».

Lu sur le blogue d’Yves Thréard, éditorialiste au Figaro :

(…) Les agissements des gros bras du collectif « contre la profitation » (LKP) et les déclarations de leur chef relèvent du droit pénal. Sous leur tyrannie, ce département est en train d’être mis en coupe réglée.
Et, hier, Élie Domota a franchi une nouvelle frontière dans l’inacceptable. Interpellant les chefs d’entreprise réticents aux conditions d’entrée en vigueur des augmentations salariales, il a déclaré :
« Soit ils appliqueront l’accord, soit ils quitteront la Guadeloupe. » Ajoutant : « Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage. »
Pareils propos, dignes du sinistre président du Zimbabwe, Robert Mugabe, devraient être poursuivis en justice pour incitation à la haine raciale. Que font les tenants de la défense des droits de l’homme et le Mrap, si prompts d’ordinaire à dénoncer le moindre dérapage dans ce registre ?
Semblable discours traduit, une fois pour toutes, les vraies intentions de Domota et de sa clique : la lutte pour l’indépendance. Et rappelle la sombre période de la guerre d’Algérie, quand les militants du FLN lançaient aux pieds-noirs : la valise ou le cercueil. (…)
L’île est aujourd’hui l’otage d’Élie Domota. Lui, le directeur adjoint de l’ANPE de Pointe-à-Pitre, payé par l’État français. Comme le gros de ses bataillons, qui émargent au budget de la fonction publique. Comble d’insolence, ils exigent en plus le paiement de leurs jours de grève. (…)

Elie Domota en V.O.
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