Le député UMP Jean-François Copé veut incarner une nouvelle génération d’hommes politiques. Convaincu que les questions essentielles, sont «celles de notre identité, du délitement de notre communauté nationale et de la cohésion de notre nation», il a donc créé en novembre 2006 un club de réflexion, Génération France, aux objectifs ambitieux : «offrir de vrais débats d’idées, sans tabous et surtout sans langue de bois, sur tous les sujets qui font l’actualité. » Un vœu pieux …
Le club, dont la devise est «0% petites phrases, 100% débats d’idées» a reçu récemment à l’Assemblée nationale le collectif Urgence Dialogue, composé de Valérie Hoffenberg, Conseiller de Paris, Vice-présidente de Terrafemina et directrice de l’American Jewish Committee-France, de Nacer Kettane, Président-fondateur de Beur FM et Beur TV et de Bernard Abouaf, Directeur de la rédaction de Radio Shalom. Ce collectif s’est constitué afin «de renouer le dialogue entre les communautés, lutter contre toutes les formes de violences et renforcer la cohésion nationale» (voir les invités et le programme). Le thème de ces débats était « Mieux se comprendre pour mieux vivre ensemble.»
J.F. Copé a également fait dix propositions, «sans langue de bois», «pour favoriser la réussite de chaque Français selon son mérite, quelle que soit son origine.» Quelques exemples :
favoriser la mixité sociale dans les quartiers fragiles, exonérations de charges sociales pour l’embauche de personnes résidant dans les quartiers classés en zone franche, obligation légale pour les partis de former des personnes issues de quartiers populaires (en contrepartie des financements publics), établissement d’un rapport annuel sur la diversité réalisé par le CSA et transmis au Parlement …
Bien que proche de l’association France-Israël, J.F. Copé, s’inquiète aussi de l’importation du conflit israélo-palestinien en France et trouve anormal «que des affrontements à l’étranger mettent certains de nos quartiers en ébullition.» Ajoutant : «Je veux croire que notre pays est suffisamment mature pour arrêter de glisser les sujets tabous sous le tapis et pour relever le défi du “vivre ensemble” ».(source)
