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Un éditorial de Jeune Bretagne
Aujourd’hui, l’écologie est récupérée, à la fois par les partis comme les “verts” qui se disent« écologistes », par le système libéral (et son opposition de “gauche”) et par la société de consommation.
La percée des partis « écologistes » est un fait. Derrière celle-ci se cache deux réalités.
D’une part, l’utilisation de l’écologie pour faire carrière politique. C’est une voie commode pour quelques ambitieux. Ceux-là sont prêts à toutes les compromissions avec le système. Ainsi , des élus « Ecolos » siègent aux conseils régionaux et dans des administration diverses, participent à des majorités nationales, départementales, communales… Les passages aux partis traditionnels sont fréquents. En France des « écologistes » siégent au gouvernement et se partagent entre la droite et gauche, dans l’espoir de quelques strapontins parlementaires. En Allemagne, la situation est la même comme partout ailleurs en Europe.

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L’Ecologie politicienne disqualifie par là même toute lutte réellement écologique !
Pour les partis du système, il s’agit de récupérer l’écologie en vidant de leur contenu toutes ses légitimes revendications. Les « Verts » sont ainsi devenus l’objet de toutes les sollicitations. La récupération bat son plein. Comment s’en étonner ? L’intérêt subit pour l’écologie montré par la classe politicienne s’explique non seulement par la sensibilisation, somme toute récente, de l’opinion aux problèmes de l’environnement, mais surtout par sa manifestation électorale : lorsque l’écologie « fait » des voix, elle intéresse les politiciens.
Il est extrêmement amusant de voir des partis libéraux faire assaut de « volonté écologiste ».
La farce ne provient pas seulement de l’affreux électoralisme qui, depuis les succès des groupes “verts”, pousse ces partis à les courtiser. Non, elle vient surtout de cette négation même de leurs «doctrines» que représente le ralliement à la défense de la nature et du cadre de vie.
Le Capitalisme, comme la Sociale-démocratie, sont tous deux issus du monstrueux développement industriel du XIXème siècle et ils ont comme idée maîtresse la croyance en un progrès économique indéfini. Ces deux idéologies ne peuvent être que favorable à un productionisme forcené, à une quête constante de l’expansion des forces de production. Ces deux idéologies sont liées sur le plan de la poursuite de la destruction du cadre naturel. Il leur est impossible de mettre fin aux excès de l’industrialisation à outrance.
Les alliances des responsables politiques des partis « écologistes » avec des partis traditionnels montrent simplement qu’ils font passer leurs carrières politiques et leurs intérêts privés avant leurs conceptions écologiques.
Enfin, pour la société de consommation, le climat créé par les revendications écologiques est une nouvelle source de profit : nourriture et alimentation « naturelles », utilisation publicitaire, « produits verts », commerce “équitable”, rayon bio des supermarchés…

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