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lobotomieAu moment où le premier président afro-américain prend ses fonctions, des chercheurs ont montré qu’il était scientifiquement possible de réduire les préjugés.
Des sujets testés de type caucasien ont montré une plus grande tolérance raciale lors d’un test créé pour mesurer leurs préjugés inconscients, après avoir été entrainés à distinguer des visages similaires de Noirs.
Les conclusions du professeur Michael Tarr recouvrent les résultats d’une hypothèse formulée au milieu du XXè siècle, “L’hypothèse du contact”. Mais plutôt que le faire dans la vraie vie, Tarr et d’autres évoquent la possibilité de réduire les préjugés directement en laboratoire.
Le test d’association implicite (Implicit Association Test) étaye ce raisonnement : au cours de ce test on mesure le temps qu’un sujet prend pour associer des visages à des mots positifs ou négatifs. Si, par exemple, quelqu’un associe plus facilement des mots négatifs à des visages issus des minorités, plutôt qu’aux Blancs, alors, il risque d’avoir des préjugés,  en recrutant des salariés de la même race que lui, en choisissant des partenaires de la même race et en considérant forcément coupable un prévenu issu d’une minorité.
Si le préjugé peut être changé, alors peut-être le comportement suivra.
Le concept de plasticité neuronale est tout nouveau. Nous ne pensions pas le cerveau capable de changer ainsi“, nous confie Mahzarin Banaji, qui a administré 4,5 millions de tests de préjugés ces 5 dernières années. “Nos résultats vont dans cette direction“.
“Surprenante flexibilité de notre cerveau, puisque 10 heures d’entrainement seulement suffisent à altérer ce que l’expérience d’une vie a produit”, dit Tarr, qui espère que ses travaux vont déboucher sur la création de sessions de “race-training” pour les gens qui travaillent dans des domaines racialo-sensibles, comme les officiers de police, les travailleurs sociaux, et les préposés à l’immigration.
Source : WIRED

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