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Brèves (13 janvier)

  • En fin de semaine dernière, un couple de ressortissants guinéens, habitant à Nevers a alerté les pompiers suite à une hémorragie importante dont était victime leur fille de sept ans. Dès les premiers instants de l’admission, les équipes médicales ont constaté que la fillette avait été victime d’une tentative d’excision et ont alerté le parquet de Nevers, lequel a déclenché immédiatement une enquête judiciaire; Les parents ont été interpellés et placés en garde à vue.
  • « J’ai beaucoup, beaucoup pleuré, pensé à mes enfants. J’ai cru qu’il allait me tuer », explique la femme à la barre. Le samedi 5 avril dernier, à un arrêt de tramway de la zone Atlantis à Saint-Herblain, Mohammed, 24 ans, l’a bâillonnée d’une main, ceinturée puis traînée à l’écart sous des sapins et tenté de la violer. Elle a crié. « Il m’a dit : Tais-toi, autrement je te tue. » Elle s’est débattue et a réussi à fuir. Mohammed, originaire de Mayotte, est arrivé en France en 2005, avec sa copine, pour poursuivre ses études. Le tribunal correctionnel de Nantes l’a condamné, hier, à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis mise à l’épreuve, et inscription au fichier des délinquants sexuels.
  • Poursuivis par le Ministère de l’intérieur pour diffamation et injures publiques envers un corps constitué de l’Etat, en l’occurence la police aux frontières (PAF), trois membres du collectif de soutien aux sans-papiers de Rennes ont été relaxés par le tribunal correctionnel. Il était reproché au collectif de soutien aux sans-papiers la diffusion de tracts dénonçant les pratiques de la PAF. “Pour relaxer les trois militants du collectif, le tribunal s’est essentiellement appuyé sur l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme qui garantit la liberté d’expression, c’est très rassurant”, s’est pour sa part félicitée Me Mélanie Le Verger, un des avocats du collectif.
  • Les élèves du collège La Vallée à Epinay-sous-Sénart (Essonne) n’ont pas eu cours ce lundi. L’établissement affichait portes closes après avoir été endommagé dimanche soir. Au moins deux cocktails Molotov ont été jetés dans l’enceinte du collège. D’autres ont été retrouvés intacts à l’extérieur de l’établissement. Le hall a été totalement détruit. Une cellule de crise a été organisée en mairie. Selon le maire PS, Christine Scelle-Maury, «aucun signe avant-coureur pourrait expliquer un tel incident». Mais selon certaines sources, cet acte pourrait être lié à un conseil de discipline organisé quelques jours auparavant. Le collège doit rouvrir ses portes mardi matin.

(Merci aux lecteurs)

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