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une tribune de Paysan Savoyard

Différentes menaces nous paraissent peser sur notre société : l’approfondissement et la mondialisation du libéralisme économique ; la mise en cause de l’Etat et de sa légitimité ; l’extension de l’insécurité et des incivilités ; le poids des réseaux et des lobbys ; l’impact destructeur de l’assistanat ; les effets délétères de l’individualisme.

La menace majeure, cependant, est liée à l’attitude d’une partie importante des personnes d’origine étrangère résidant en France (le constat vaut aussi à l’évidence pour les autres pays d’Europe occidentale).

Sauf à détourner volontairement le regard, la chose apparaît désormais en pleine lumière : notre société est ouvertement provoquée, menacée et attaquée par des personnes, des communautés ou des groupes qui sont étrangers ou d’origine étrangère. Elle est menacée par le terrorisme. Elle est attaquée par les provocations anti-françaises, verbales, vestimentaires ou de comportement, courantes dans la rue ou les transports. Les textes de rap, en particulier, qui bénéficient d’une diffusion massive dans la jeunesse, sont très souvent remplis de menaces et de déclarations de haine envers la France, ses institutions, ses traditions, ainsi qu’envers les Français de souche française ou européenne. De même les incivilités et la délinquance, le plus souvent imputables à des personnes d’origine étrangère, sont pour partie motivées par une volonté de confrontation avec la population autochtone.

Notre société a été en 2005 explicitement attaquée par des émeutes de grande ampleur. Elle est provoquée de façon permanente par les entreprises communautaristes de contestation de nos règles. Elle est mise en cause par les accusations et les revendications portées par des groupes qui choisissent de se constituer sur des bases ethniques (« Les noirs de France », « Les indigènes de la république »…). D’une manière générale, une partie des immigrés ne se cachent pas pour dire qu’ils n’aiment pas la France, qu’ils n’aiment pas ses règles, qu’ils ne se considèrent pas comme Français. Ils revendiquent en outre leur lien avec un pays étranger (ainsi que le montre leur comportement lors des matchs de foot opposant la France à un pays du Maghreb ; ainsi que l’illustre également le port de vêtements, de bijoux ou de signes distinctifs aux couleurs de pays étrangers).

Or il se trouve que ces attaques trouvent un écho favorable au sein même de la population française autochtone. Et l’un des principaux problèmes de la France est finalement celui-là : notre société est profondément divisée parce qu’une partie d’elle-même n’aime pas la France. La chose est d’autant plus préoccupante que cette partie qui n’aime pas la France se trouve être… sa propre élite.

L’élite française en effet et ceux qui la soutiennent (politiciens, intellectuels, journalistes, artistes, enseignants, grands patrons, professions libérales, cadres supérieurs des entreprises, cadres de l’administration) ont généralement une position très critique vis-à-vis de la France telle qu’elle est. Cette France leur apparaît trop peu ouverte, trop peu mobile, trop peu accueillante, renfermée, insuffisamment souple et incapable d’adaptation, attachée à ses conformismes et à ses certitudes.

Cet état d’esprit conduit la classe dirigeante à analyser le plus souvent avec bienveillance les attaques portées contre la société française. Cette élite a ainsi tendance à expliquer, et souvent à excuser, la délinquance et les incivilités par les problèmes sociaux et l’ampleur des discriminations. Elle est souvent portée à considérer que les agressions que nous subissons sont au moins partiellement justifiées.

Plus généralement cette élite – et cela paraît chaque jour plus net – n’est plus en réalité attachée à la France et, au-delà des discours, pas davantage à l’Europe. Elle n’est plus attachée à la civilisation européenne et raisonne désormais dans un cadre mondialisé et universel. Cette façon de voir est principalement « de gauche », mais il est remarquable de constater que les thématiques du Figaro ou de TF1 par exemple, sont, sur ces différents points, le plus souvent identiques à celles du Monde, de Télérama ou d’Arte.

La gravité des attaques que nous venons d’évoquer est accrue par le fait que la population d’origine immigrée continue d’augmenter fortement, avec là encore l’assentiment et la participation active de la classe dirigeante.

L’on est dès lors conduit à poser le diagnostic suivant : notre société et notre culture millénaires sont désormais confrontées à un phénomène de submersion, couplé à une entreprise – souvent consciente et déterminée – de subversion. Et ce double phénomène est relayé par une bonne partie de l’élite française, portée au masochisme et à la négation de soi.

Toute la question est de savoir quelle est la position de la majorité des Français vis-à-vis de la folle entreprise d’autodestruction qui est à l’œuvre. Sont-ils d’accord ? Sont-ils résignés et rendus apathiques par le sentiment d’impuissance ? Ou bien n’ont-ils pas encore pris pleinement conscience de ce qui est en train de se jouer ?

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