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Intégrée à l’Ecole Nationale Supérieure de police (ENSP) de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, la classe préparatoire intégrée (CPI) prépare chaque année une vingtaine de jeunes “issus de milieux défavorisés” au concours de commissaire de police. Un concours parmi les plus difficiles puisqu’on compte une trentaine de places pour mille candidats.

“On souhaitait recruter essentiellement dans les zones urbaines sensibles”, témoigne la responsable de la CPI, “mais ce n’est peut-être pas le bon vivier car les jeunes des quartiers qui sont diplômés en droit s’orientent de préférence vers des carrières juridiques, avocat en particulier”. De surcroît, les jeunes de ces quartiers ont peur d’être stigmatisés par leur entourage en choisissant de préparer le concours de commissaire : le journal Leprogres.fr rapporte par exemple le cas de ce jeune homme, admis en classe préparatoire intégrée, qui se destinait à devenir commissaire ou officier de police : il a été passé à tabac en région parisienne l’été dernier.

Quant aux ex-élèves de la CPI qui réussissent le concours, “ils font leur possible pour qu’on ne sache pas qu’ils sortent de CPI, car, même s’ils ont les mêmes diplômes que les autres, ils redoutent qu’on pense qu’ils ont bénéficié de passe-droits”

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