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Un article de notre lecteur québécois Diberville

Sale temps au Québec pour les réfractaires au nouveau cours obligatoire de multiculturalisme forcené et de relativisme moral. Les enfants dont les parents s’opposent au nouveau cours d’éthique et de culture religieuse commencent à être renvoyés de leurs écoles.

(lien vidéo)

De nombreux parents québécois s’opposent à l’imposition dès l’âge de 6 ans dans toutes les écoles du Québec (mêmes les écoles privées non subventionnées) d’un cours qui enseigne à respecter sept religions comme d’égale valeur et à discuter des sujets « de justice sociale » comme le féminisme, l’avortement, l’euthanasie et le clonage dans un cadre relativiste où l’enseignant (même croyant catholique) voit son rôle relégué à celui d’animateur impartial.

Dans ces débats « éthiques », après une présentation superficielle et parfois tendancieuse de ces questions « de justice sociale », les élèves doivent désormais trouver par un dialogue commun des solutions à ces questions difficiles.  Plus de transmission morale conforme aux valeurs parentales, mais des dialogues où les enfants seront soumis au prêt-à-penser et à la pression conformiste de leurs camarades. Le tout, prétend-on, pour favoriser un meilleur « vivre ensemble ».

Les critiques de ce nouveau programme lui reprochent sa prématurité, son multiculturalisme forcené avec une forte représentation des spiritualités orientales et amérindiennes et le correctivisme politique des modèles proposés aux enfants. Tous les récits bibliques sont susceptibles de faire l’objet de discussion « transversale ». C’est ainsi que plusieurs manuels d’éthique et de culture religieuse de première année profitent du récit de Noé et du Déluge pour aborder le réchauffement climatique, parler des ours polaires faméliques condamnés à disparaître et de l’inévitable et mythique amérindien premier écologiste.

Le graphisme est bien sûr à l’unisson du multiculturalisme prôné par ce programme d’endoctrinement : le Québécois blanc s’y dispute les pages avec toutes les minorités. Dans une série de manuels, tous les personnages ont même une teinte café au lait et l’on distingue à peine le Québécois européen de la petite hindoue.

Nombreux sont ceux qui se sont insurgés contre ce programme qui minimise l’héritage chrétien du Québec et dont les manuels ne réservent souvent au christianisme qu’environ 25 à 30 % des pages consacrées aux religions.  Est-ce vraiment là la meilleure manière pour les immigrés de comprendre la culture québécoise et française, son histoire et sa littérature et de s’intégrer à la société québécoise ?

Parmi les 45 % de Québécois qui s’opposent à ce cours, on retrouve des parents qui se plaignent de la difficulté accrue de la transmission de leurs valeurs (chrétiennes ou autres) après le passage obligé de leurs enfants par ce programme gouvernemental.

D’autres se plaignent de la superficialité du cours dont un des buts principaux est de transmettre une idée fausse des religions en en gommant les différences pour aboutir à une impression de « toutes les religions elles sont belles, toutes les religions elles sont gentilles », sauf chez les intégristes bien sûr.

Nous voilà donc tous fils d’Abraham, priant le même Dieu qui parle en même temps dans nos livres sacrés et tous adeptes inconditionnels de la règle d’or et à l’égalité des sexes.

On passe sous silence les différences entre l’Abraham biblique et l’Ibrahim musulman, le fait qu’il est difficile que Dieu soit le même quand il a des attributs si différents en islam et dans le christianisme, qu’il est difficile de réconcilier certains passages des différents livres sacrés (Jésus est-il vraiment ressuscité oui ou non? Le coran dit que non!) et que la référence à aimer son frère n’est pas dans le Coran, mais un des hadiths, et qu’il est souvent compris comme aimer son frère de religion et non l’infidèle. N’épiloguons pas sur le manuel qui n’hésite pas à affirmer tout de go que Mahomet a amélioré le sort des femmes.

Bref, un cours de pluralisme post-moderne qui prend prétexte de la diversité croissante du Québec tout en confondant diversité ethnique et religieuse (seuls 3,5 % des Québécois sont d’une tradition religieuse autre que chrétienne). D’ailleurs, les derniers troubles de la « diversité » au Québec n’ont pas eu comme base une différence de religion. En effet, les émeutes de Montréal-Nord virent s’affronter des policiers québécois pure laine et des manifestants latino-américains et haïtiens, tous de tradition chrétienne. Il faut savoir que les minorités visibles du Québec subissent un chômage de deux à trois fois supérieur au chômage des Québécois de souche. Et ceci alors que l’immigration est censément une immigration choisie.

Malgré le fait que 69 % des Québécois voudraient avoir le choix pour leurs enfants entre un cours de religion traditionnel et ce cours d’éthique et de culture religieuse, le gouvernement libéral s’entête à n’admettre aucune exemption et à renvoyer les cas les plus réfractaires de leur école.

Ce même gouvernement libéral, dont les immigrés naturalisés forment une large part de l’électorat fidèle, a décidé d’augmenter les quotas d’immigration et d’imposer ce programme multiculturel pour améliorer le « vivre ensemble » dans un Québec de plus en plus “divers“.

Et si le gouvernement limitait l’immigration et rendait plus de liberté aux parents qui ne verraient plus leurs enfants soumis à cet endoctrinement nécessaire pour mieux apprécier la richesse de l’immigration renforcée?

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