Les vols en bande se multiplient au centre ville d’Angoulème. De nombreuses boutiques sont touchées.
Mercredi, pendant que des compères faisaient le guet, trois adolescents sont entrés dans la boutique X. Ils se sont emparés d’une pile de jeans et de pulls avant de repartir en courant. En moins de 10 secondes, ils ont raflé un butin d’une valeur de 2.000 euros. La technique est imparable.
«En 30 ans de métier, je n’ai jamais vu ça.» Le magasin de Isabelle P. a été victime à 5 reprises de bandes organisées. «Ce sont des jeunes des quartiers, croit savoir la commerçante, qui assure que les filles s’y mettent aussi. Ils entrent par vague de deux et lorsqu’ils sont 6 ou 8 dans le magasin, ils volent ce qu’ils veulent. Si on essaye de leur interdire l’entrée, les insultes volent, on me traite de raciste. Franchement ça fait peur. Surtout quand on appelle la police et qu’on nous dit qu’ils n’ont personne à nous envoyer.»
Christophe D. : «Les bips antivol, ça ne sert plus à rien. La vidéo surveillance, c’est très cher et comme les voleurs ont leur capuche rabattue, une écharpe et des gants… » . Les voleurs sont entrés dans son magasin de vêtements ont pris pour 2.000 euros de marchandise. Et pendant qu’il poursuivait ses voleurs, un autre était en train de voler dans le magasin déserté.
Un commerçant innove : il vient de faire installer un système d’ouverture à distance : «Nous risquons d’avoir des menaces physiques directes des voleurs qui seront pris au piège pour sortir. Ces jeunes n’ont peur de rien.»
Le commissaire de police reconnaît que le nombre de vols à l’étalage s’est littéralement envolé cette année. (source) (via Bardamu16)
