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Le taux de chômage des immigrés, qui sont principalement ouvriers ou employés, est deux fois plus élevé que celui des non-immigrés, avec des différences selon les qualifications, le sexe et l’origine, souligne une étude de l’Insee réalisée en 2007 et publiée vendredi.

Les immigrés (nés étrangers à l’étranger mais qui ont pu devenir Français) représentent ainsi 16% des chômeurs, alors qu’ils ne constituent que 9% de la population active (2,4 millions d’immigrés sur 27,8 millions d’actifs). Le taux de chômage parmi les immigrés (15,2%) est deux fois plus élevé que parmi les non-immigrés (7,3%).(…)

Les femmes immigrées sont également plus touchées par le chômage que les hommes immigrés (17,3% contre 13,5%) et elles travaillent plus fréquemment à temps partiel que les autres actives (34% contre 28%). Même constat chez les jeunes immigrés : 28% des 15-24 ans sont au chômage, contre 13% des 50 ans et plus.

L’Insee note également que les immigrés actifs nés dans l’Union européenne sont beaucoup moins exposés au chômage que les autres.

“Les immigrés qui viennent d’Espagne, d’Italie ou du Portugal, qui sont présents depuis plus longtemps en France”, ont même un “taux de chômage inférieur” d’un point à celui des actifs non immigrés, précise Mme Breuil. À l’inverse, les natifs d’Algérie ou de Turquie ont un risque de chômage triple de celui des non-immigrés.(…)

L’Insee précise qu’en Ile-de-France, 69% des salariés des entreprises de nettoyage sont des immigrés.

AFP

Lire L’étude de l’INSEE L’activité des immigrés en 2007

Un chiffre intéressant qui n’est pas mentionné dans l’article : Le taux d’activité des femmes immigrées est de 9 points inférieur à celui des non-immigrées : 57 % contre 66 %. On pourra s’interroger sur les conséquences de cet état de fait en matière de différentiels de natalité.

Merci à Lop le Ciclop

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