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Un article du Point concernant le vote ethnique et ses conséquences aux Etats-Unis.

En 1982, Tom Bradley, maire démocrate de Los Angeles, se présente au poste de gouverneur de Californie. La veille du scrutin, tous les sondages le placent en tête avec 7 % d’avance. Le soir du vote, Bradley est battu. Il est noir, son adversaire républicain blanc. Les électeurs, assurent les partisans de Bradley, ont menti aux sondeurs.

L’avance dans les sondages d’Obama pourrait donc uniquement être due à une surestimation des votes, causée par la réticence des électeurs blancs racistes d’avouer qu’ils ne voteraient pas pour un noir. (…) Selon Gallup , les Blancs qui disent qu’ils ne voteront jamais pour un Noir n’étaient en 2007 plus que 5 %, contre 19 % en 1989 (et 58 % en 1958). (…) On a en outre constaté une vague d’inscriptions d’Africains-Américains sur les listes électorales, ce qui devrait largement compenser le vote raciste, s’il y en a un.

En fait, reconnaissent en privé les membres de l’équipe Obama, la “carte raciale” joue plutôt en faveur de leur candidat. Ils estiment que 95 % des Noirs voteront pour lui, par solidarité raciale autant qu’en raison de ses idées ou de son talent, alors qu’ils n’avaient été que 88 % à le faire pour John Kerry en 2004.

Merci à Olympe

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