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En 1992, Samuel Francis introduit le concept d’anarcho-tyrannie dans le vocabulaire politique et le définit de la façon suivante : “Nous refusons de contrôler les véritables criminels — volet anarchique — et nous nous rabattons sur les innocents — volet tyrannique».

Les lois censées protéger les citoyens contre les criminels ne sont souvent pas appliquées, même si l’état est parfaitement en mesure de le faire.

L’état instaure progressivement tyrannnie et oppression par l’application de lois telles que :

  • la criminalisation de ceux qui respectent la loi,
  • l’imposition (fiscale) exorbitante,
  • une réglementation bureaucratique,
  • le viol de la vie privée
  • le sabotage d’institutions sociales, telles que la famille ou les écoles de proximité,
  • l’imposition du contrôle des esprits par le truchement de la “formation à la sensibilité” et la rivalité multiculturelle,
  • la création de lois telles que l’incitation à la haine ou contre la détention d’armes à feu, le désarmement des citoyens qui sont par ailleurs respectueux des règles (des lois qui n’ont en revanche aucun impact sur les criminels violents qui obtiennent des armes de manière illégale).

Samuel Francis avance que cette situation concerne l’ensemble des Etats-Unis et l’Europe.

Alors que le gouvernement fonctionne normalement, le crime violent fait de plus en plus partie du “paysage”, produisant un climat de peur (anarchie).

S. Francis complète en indiquant que “les lois qui sont censées protéger les citoyens ordinaires contre les criminels ordinaires ne sont souvent pas appliquées, même si l’état est parfaitement en mesure de le faire”.

Tandis que les criminels et autres délinquants continuent leurs ravages, les instances dirigeantes concentrent leur attention sur les citoyens respectueux des lois. Les lois qui sont au final appliquées sont celles :

• qui étendent ou amplifient le pouvoir de ses alliés et des élites internes
• qui punissent les éléments récalcitrants et désignés comme pathologiques, i.e. tous ceux qui s’obstinent à se comporter en fonction des normes traditionnelles. En résumé, tout ceux qui :

  • rechignent à payer toujours plus d’impôts
  • refusent de confier leurs enfants à l’école publique et à sa manipulation.
  • possèdent et conservent des armes à feu
  • déploient le drapeau de leur pays
  • montent des sapins de Noël,
  • citent la Constitution (ou la Bible)
  • n’aiment pas attacher leur ceinture
Les instances dirigeantes concentrent leur attention sur les citoyens respectueux des lois.

Sans parler des personnalités politiques dissidentes qui se présentent aux élections et s’éfforcent d’agir contre l’immigration de masse en provenance du tiers monde. Francis développe l’idée selon laquelle l’anarcho-tyrannie est intrinsèquement liée au système en vigueur et ne peut être éliminée en combattant simplement la corruption ou en votant contre les élus en poste.

Selon lui, le système produit un “conservatisme” factice, qui encourage les gens à rester passifs. (source en anglais)

Voir aussi :
«L’insécurité est un instrument efficace de contrôle so­cial»
Le billet de Father Mac : insécurité et contrôle des masses

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