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Plusieurs patrouilles de la police de Bruxelles-Capitale-Ixelles ont été la cible d’une quarantaine de jeunes allochtones. La cause ? Une patrouille qui a tenté de contrôler une voiture qui venait de commettre une infraction sous ses yeux. Le véhicule a pris la fuite, à plus de 120 km/h, et s’est retrouvé sur l’allée Verte, près du canal, à Bruxelles. Là, les occupants ont fait appel aux jeunes qui traînaient dans la rue.

Et c’est à coups de pierres et d’œufs que les policiers ont été remis à leur place. Pour certains de ces jeunes, la police est persona non grata . La rue est à eux. Alors infraction ou pas, agression ou pas. Ils sont chez eux et il n’est pas question qu’on les contrôle. “Oui, les zones de non-droit existent”, nous confirme un magistrat du parquet de Bruxelles. “Il y a des endroits dans Bruxelles où les policiers ont peur d’aller. Où ils savent qu’il y a un risque de débordement.” Là, une simple présence policière dérange.

“Lorsque nous sommes sur le terrain, on nous dit de ne pas trop se montrer, que cela pourrait envenimer les choses. Vous vous rendez compte, ce n’est pas normal”, nous explique un policier. “C’est devenu un sport national de piéger les policiers. Et qu’est- ce qu’on peut faire ? Rien. Même pas grève. Et si on réagit, c’est nous qui risquons des sanctions.”

Sources : La Dernière Heure et 7sur7 (merci à Trux)

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