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(ci-contre, photo de l’auteur)
« L’interculturel, de par son rattachement aux philosophies du sujet, donne une place centrale au sujet, singulier, libre et responsable de soi, en lien avec les autres. Pour qu’il y ait sujet, il faut qu’il y ait plusieurs.

Toute subjectivité suppose une intersubjectivité, des relations intrinsèques avec d’autres sujets. Dans cette perspective, c’est l’Autre qui est premier, et non sa culture ; l’objectif n’est pas d’abord de connaître la culture de l’Autre, mais d’apprendre à comprendre l’Autre (apprentissage de la relation à l’Autre comme sujet), à travers notamment sa langue et ses cultures. Le concept central est moins la culture que celui d’altérité.

C’est le passage d’une problématique centrée sur la culture à une problématique centrée sur la relation, sur l’expérience de l’altérité, la rencontre de l’Autre. Bref, une tentative de dépassement du culturel. 
Ainsi, dans la perspective interculturelle, le respect de la diversité, la reconnaissance de la pluralité, n’induit pas un travail sur la connaissance des cultures, un savoir sur des cultures (compétences culturelles), mais un travail sur la relation, sur l’interaction entre des individus ou des groupes qui appartiennent à des cultures différentes.

L’essentiel n’est pas de décrire les cultures pour expliquer les comportements et les attitudes en lien à une appartenance culturelle mais de comprendre la dynamique complexe qui se joue dans les interactions entre des individus et des groupes s’identifiant à des cultures autres. Parler d’interculturel c’est parler de relation, d’échange, de dialogue, de réciprocité entre des individus porteurs de culture. C’est une rencontre qui engage et transforme les interlocuteurs dans un processus interactif qui les enrichit.  »

Encore ? Tout le texte…

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