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“Le ministre de l’immigration achète, grâce à l’Anaem (Agence nationale d’accueil des étrangers et des migrations, ndrl), plusieurs milliers de +retours au pays+ qui vont lui permettre d’atteindre ses quotas”, écrit, dans un communiqué, le collectif Romeurope, à la veille de la journée internationale des Roms.

Selon ce collectif, “le discours est simple”: +retournez dans votre pays, nous paierons votre voyage de retour, nous vous donnerons de l’argent et nous vous aiderons à votre arrivée+”.

“Depuis quelques mois, l’Anaem recrute dans les bidonvilles où des familles roms roumaines et bulgares sont contraintes de trouver un abri”, assure le collectif qui qualifie de “pervers” le système mis en place par le ministère de l’Immigration.

“Des familles roms installées, pour certaines en France depuis quelques années, qui y ont établi des liens (scolarisation des enfants, emplois, suivi médical), rompent ces liens pour retourner en Roumanie et bénéficier de cette somme”, déplore le collectif.

Romeurope estime que ce système est “un échec” puisqu’il avait “pour objectif de diminuer le nombre de personnes présentes en France” et que les sommes distribuées attirent en fait de nouveaux venus très pauvres de Roumanie. Il rappelle que l’argent promis (300 euros par adulte et 100 euros par enfant) est très attractif au regard de la situation en Roumanie où le salaire moyen est de 194 euros par mois.

Ces aides au retour sont “d’autant plus absurdes” qu’en tant que ressortissants européens, les Roms peuvent revenir quand ils le souhaitent et sont parfois comptabilisés plusieurs fois dans les quotas, ajoute Romeurope.

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