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A Padoue, en 2006, sous la pression de l’opinion et de la Ligue du Nord, le maire de gauche a isolé un quartier, en proie aux trafics et à la prostitution.

A Padoue, il est devenu aussi célèbre que celui de Cisjordanie ou de Berlin. Demandez il muro. Et tous les passants indiquent sans hésitation la via Anelli, dans les quartiers est de la ville. Le mur a ses partisans, nombreux, ses détracteurs, plus rares, et un inspirateur : le maire de centre-gauche Flavio Zanonato qui, en août 2006, fit dresser cette palissade pour répondre à la colère des habitants qui ne supportaient plus leurs voisins étrangers, le bruit, les trafics de drogue et les bagarres entre clans. Depuis, les immigrés ont été déplacés. Les six immeubles de la via Anelli, qui ont accueilli jusqu’à 600 personnes, sont vides. En attente d’être détruits. Les familles en situation régulière ont été relogées dans des quartiers de la ville. Les dealers se sont éparpillés. Le mur est resté. Trois mètres de haut, quatre-vingt de long et quelques tags qui circonscrivent des bâtiments autrefois malfamés.

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(Merci à Bonnie)

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