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Malmené par les médias britanniques pour avoir suggéré que certains aspects de la charia soient incorporés dans le système juridique britannique, l’archevêque de Canterbury est devenu une sorte de héros – voire une légende chrétienne – dans le nord du Nigeria, qui est essentiellement musulman.

S’exprimant à la Chatham House (Royal Institute for International Affairs) à Londres le 6 mars, le cheikh Qaribullahi Nasiru Kabara, leader de la branche qadiriyya de l’islam, forte de plusieurs millions de membres, a déclaré aux universitaires et aux diplomates qu’il s’était senti “très bien” lorsqu’il a entendu ce que l’archevêque Rowan Williams avait à dire lors d’une conférence qu’il a donnée en février.

Dans le monde arabe, la plus haute institution sunnite en Egypte, Al-Azhar, a également vivement salué les propos de Rowan Williams. Pour l’adjoint de l’imam d’Al Azhar, le Cheikh Abdel Fattah Allam, de telles déclarations auront un impact positif sur les musulmans, en “encourageant le dialogue entre les cultures et les civilisations dans un respect mutuel des religions”.

Nota : Réaction plus surprenante, celle de l’évêque de Rochester d’origine pakistanaise, Michael Nazir-Ali, qui , tout en exprimant quelques inquiétudes sur les répercussions que pourrait avoir ce dossier, a également tenu à féliciter l’initiative du chef de l’Eglise anglicane :

“Nous nous félicitons des propos progressistes concernant la promotion de la charia. Ils permettront aux musulmans d’entrer davantage dans le monde contemporain”.

Sources : ENI, Guysen

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