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«L’amour courtois» est une expression consacrée. L’expression se référe à une tradition typiquement européenne, florissante en France à partir du 12e siècle, grâce au pouvoir politique d’Aliénor d’Aquitaine, de Marie de France, adjointes à l’écriture de Chrétien de Troyes.

Il existe différentes écoles quant à l’interprétation de l’amour courtois mais l’on peut dégager quelques traits d’ensemble : l’homme est au service de sa dame, à l’affût de ses désirs et reste d’une fidélité à toute épreuve. C’est un amour hors mariage, prude mais non platonique, ancré dans les sens et le corps autant que l’esprit et l’âme. L’amoureux, dévoué à sa dame était, normalement, d’un rang social inférieur, c’est un noble de première génération en passe de conquérir ses titres de chevalerie. Le sentiment de l’amant est censé s’amplifier, son désir grandir. L’élue peut feindre l’indifférence : on nommait ce tourment, à la fois plaisant et douloureux joï (à ne pas confondre avec joie).
Ce concept devint une vertu essentielle du code chevaleresque. La vision de l’amour courtois s’imposa progressivement dans les mœurs et permit de laisser une place à l’amour dans la vie quotidienne.

L’amour courtois est un thème dominant de la littérature médiévale française. Il a révolutionné le rapport des sexes et par là les rapports sociaux en général. Il continue à conditionner le monde sentimental de l’Occident.

Pour en savoir plus : (1)(2)

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