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Certaines familles se disent choquées que leurs proches aient été condamnés à la même peine que le leader de l’association.

«Chacun avait à tout moment la possibilité de dire non !» Christine Péligat, l’épouse d’un des six détenus de L’Arche de Zoé transférés depuis vendredi dernier à la prison de Fresnes, n’en démord pas : se désolidariser du groupe n’a aujourd’hui pas de sens.

Alors que les regards des prisonniers et de leurs familles sont désormais tournés vers le tribunal correctionnel de Créteil, qui doit adapter le 14 janvier prochain les peines tchadiennes (huit ans de travaux forcés pour l’ensemble des accusés) au droit français, l’unité se fissure.

Antonia Van Winkelberg, la femme du médecin accompagnateur, mais surtout la sœur de Dominique Aubry accusent le leader de l’association, Éric Breteau. Il a «dupé» certains membres de l’équipe, affirme cette dernière, en expliquant que Cécilia Sarkozy cautionnait l’opération : «Madame Sarkozy n’a rien à voir dans l’affaire mais Éric Breteau a prononcé ce nom-là pour allécher tous les gens qu’il missionnait», poursuit-elle.

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