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“Etant très émue d’être parmi vous ce soir, je vais vous lire le petit discours que j’ai fait.” Service minimum jeudi pour la première réunion publique de la première campagne personnelle de Rachida Dati. Les applaudissements n’y ont ont rien fait: la candidate UMP dans le VIIe arrondissement de Paris n’a jamais réussi à se décrisper dans la petite salle comble de militants quasiment tous conquis par avance.

Un quart d’heure de lecture et rien de plus. Les Parisiens qui attendaient un débat en conclusion de la réunion devront repasser. Un quart d’heure d’autant plus court au regard de l’allocution de Françoise de Panafieu qui l’a précédée. Bien plus longue et plus précise, la prétendante de l’UMP à la mairie de Paris n’a toutefois pas davantage donné dans le participatif.

“J’aime Paris, je vis à Paris, j’ai mes amis à Paris, j’ai mes repères à Paris.” La séduction était de mise pour cette originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). En guise de programme politique, tous les domaines sont hâtivement balayés: places de parking, cantines scolaires, aménagement de plusieurs rues…

Surtout, Rachida Dati insiste sur un projet: la rénovation du Champs de Mars. Une insistance bienvenue: il s’agit de l’un des principaux chantiers de Michel Dumont. Dans un parachutage, il ne faut froisser personne et surtout pas l’actuel maire UMP du VIIe arrondissement, qui a été contraint de lui céder son siège.

Un parachutage qui ne plaît pas à tout les militants. “Humiliée de ne pas avoir été consultée”, une sexagénaire ne décolère pas. “Dans le VIIe, on pourrait faire élire un manche à balai avec l’étiquette UMP”, lâche-t-elle exaspérée

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