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Christine Lagarde aurait-elle encore gaffé ? Interrogée sur la hausse du prix des carburants, la ministre de l’économie a conseillé aux Français de se déplacer le plus souvent à pieds ou à vélos. Cette déclaration arrogante rappelle le style Marie-Antoinette : “S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche”. L’Elysée n’aurait pas apprécié cette sortie de la ministre.
Pourtant, la déclaration de Christine Lagarde est révélatrice de l’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement face à la hausse de l’essence. La solution toute trouvée serait simple : baisser les nombreuses taxes sur l’essence pour faire baisser le prix à la pompe. Mais la question de la hausse du prix des carburants s’avère beaucoup plus complexe comme le révèle Le Canard Enchaîné, dans son édition datée du mercredi 7 novembre 2007.

Une hausse des prix continue
Depuis le mois de janvier, le prix des carburants n’a cessé d’augmenter : + 11% pour le Sans plomb 95, + 13% pour le Gazole. Quant au fuel de chauffage, il a augmenté de près de 20% depuis le mois de janvier. Ces hausses massives viennent entamer un peu plus le pouvoir d’achat des Français, thème central de la présidentielle avec le slogan “travailler plus, pour gagner plus”.
Cette augmentation des prix s’explique par la hausse du prix du baril de pétrole. Si cette hausse apparaît inéluctable puisqu’à terme, les réserves de pétrole vont diminuer, il semblerait que cette hausse se soit accélérée à cause de certains spéculateurs : les producteurs ont tout intérêt à produire moins pour faire grimper les prix puisque la demande reste forte.
Les usagers sont donc les premières victimes de la hausse du prix du baril. Dans le même temps, des grandes entreprises comme Total affichent des bénéfices records : près de 3 milliards de bénéfice pour le 3ème trimestre 2007.

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