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Le gouvernement veut favoriser l’émergence d’un islam “officiel” dans l’espoir d’en contrôler les dérives. Un pari délicat.

Pas de rupture en matière de politique à l’égard de l’islam. Comment en serait-il autrement ? Le chef de l’État poursuit, s’agissant du culte musulman, les buts qu’il s’était assignés comme ministre de l’Intérieur.
Pour preuve, l’installation, le 16 octobre, de la Fon­dation pour les œuvres de l’islam de France, présidée par le recteur Dalil Boubakeur. Évoquée pour la pre­mière fois en novembre 2004, reconnue d’utilité publique en 2005, cette institution n’avait pas encore été mise en place en raison des dissensions entre les fédérations appelées à siéger à son conseil. C’est chose faite et Nicolas Sarkozy, François Fillon et Michèle Alliot-Marie s’en sont félicités en allant à la Mosquée de Paris rompre le jeûne du ramadan avec les représentants musulmans. « N’en déplaise à quel­ques-uns que je combats, l’islam c’est aussi une partie de la France », a réaffirmé le chef de l’État, le 1er octobre.

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