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Les opposants de gauche à la Constitution européenne tentent de se mobiliser face au traité simplifié. Mais le PS craint tellement de rouvrir les plaies à peine cicatrisées de 2005 qu’il pourrait bien faire capoter l’opération.

Ce serait comme un groupe qui tenterait de se reformer quelques années plus tard… mais le chanteur n’aurait plus de voix. Mardi 16 octobre, les partisans d’Attac, accompagnés d’Yves Salesse (Fondation Copernic), de Claude Debons (CFDT), d’Alain Krivine (LCR) et des représentants de différentes mouvances de la gauche (Cactus la gauche, Mars, les alternatifs…), ont – enfin – déclaré la guerre au projet de Traité simplifié. Objectif : empêcher qu’un texte qu’ils considèrent comme un Traité constitutionnel bis ne repasse par voie parlementaire, exiger un référendum et déployer un argumentaire percutant pour s’opposer au projet. Il était temps, le nouveau Traité doit être validé cette semaine par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne réunis à Lisbonne. Mais difficile de mobiliser quand les partisans les plus virulents du « non » au référendum du PS se font soudain si discrets. A cette réunion unitaire, on attendait Jean-Luc Mélenchon, et on ne vit que sa représentante, Audrey Galland. Côté PS, seuls Marc Dolez, député du Nord, et Gérard Filoche avaient fait le déplacement

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