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Dans «La défaite en chantant», Claude Allègre, l’ancien ministre socialiste de l’Education nationale, aujourd’hui consultant officieux de Nicolas Sarkozy, démonte pièce par pièce le système mis en place par l’ex-candidate à la présidence de la République française. Interview

En 1997, Claude Allègre avait insisté pour faire entrer Ségolène Royal au Ministère de l’éducation nationale du gouvernement Jospin, dont il était le patron. Il s’en est mordu les doigts par la suite.
Dix ans plus tard, après la défaite de la candidate socialiste à l’élection présidentielle du 6 mai face à Nicolas Sarkozy, il dit tout le mal qu’il pense d’elle, une fausse sainte, et de son ex-compagnon François Hollande, un faux dévot. «Dans les conditions actuelles, dit-il au Matin Dimanche, je ne reprendrai pas ma carte du PS en janvier prochain.»

Vous reprochez pis que pendre à Ségolène Royal, mais en même temps, vous affirmez qu’elle est tout, sauf morte politiquement. Qu’entendez-vous exactement par là?
En ce moment, je suis quasiment le seul à dire qu’elle n’est pas morte. Je pense qu’elle n’avait pas les capacités pour être présidente de la République, mais, en revanche, elle a une volonté énorme. Tout le monde, dans l’appareil socialiste, la méprise, moi je ne la méprise pas sur le plan de ses facultés de politique.

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