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Assis sur une planche de bois, emmitouflé dans une couverture, Koné est à l’écart des autres migrants. A quelques mètres, d’autres Africains sont assoupis, au sol, sur des bâches de plastique. La douleur se lit dans le regard de Koné. Cet Ivoirien de 25 ans ne sait plus. Renoncer, avancer ?

« J’ai mal dans ma chair »,
lâche-t-il doucement, dans un français impeccable. Venant d’un pays colonisé par la France, Koné est arrivé à Calais il y a une semaine, avec d’énormes espoirs. En venant ici, il voulait « vivre en paix… Ce n’est pas une vie », soupire l’homme dont le regard laisse entrevoir les blessures accumulées.
Koné voudrait rester en France. Mais là, il doute. Perdu. Livré à lui même, très discret, l’homme est pudique. « Ma famille est restée. Ici, je suis toujours dans mon coin. » Mécanicien et chauffeur, il aimerait « travailler. Je pourrais le faire, mais comment ? »
Depuis l’évacuation, il a clairement la peur au ventre. « Je n’arrive plus à dormir, je me demande si la police va revenir… » Les doutes, la crainte permanente et un seul souhait : « J’ai envie de vivre».
Nord Littoral
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Exercice : rédigez un article sur le même modèle évoquant le désarroi de Français de souche contraints de vivre dans un monde “multiculturel” qu’ils n’ont pas choisi, ethniquement minoritaire dans leur quartier, qui n’ont plus ni travail ni perspective, dont les enfants ont été soumis à des codes culturels exogènes. Etc

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