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 Lettre de Pat Buchanan.

Traduite de: http://www.humanevents.com/article.php?id=25634 par Petit Sanglier

« Je me suis posé la question: comment va-t’il y arriver ? Comment Barack allait-il expliquer à ses fans de la presse pourquoi il est resté assis sans rien dire sur un banc à l’église pendant 20 ans pendant que le révérend Jeremiah Wright lançait des diatribes racistes contre l’Amérique blanche justifiées par nos critiques de Fidel et de Kadahfi, ou le SIDA, notre invention pour infecter et tuer les noirs.

Comment allait-il justifier ne pas s’être levé pour sortir alors que le Wright crachait son venin sur “les Etats-Unis du KKK Américain” et hurlait “Que Dieu maudisse l’Amérique” ?

Mon intuition était bonne. Barack allait retourner la situation. Oui, Barack le concède, les déclarations de Wright étaient “sujettes à la controverse”, “divisives”, et “avec une connotation raciale”, reflétant une “vue déformée de l’Amérique”.

Mais nous devons comprendre l’homme dans sa globalité et l’impact de l’origine noire du Révérend Wright: 350 ans d’esclavage et de ségrégation. Barack a ensuite produit une liste de griefs des noirs et nous a informés sur ce que l’Amérique blanche doit faire pour combler la fracture raciale et guérir le pays.

La “communauté blanche”, a dit Barack, doit “accepter que la souffrance de la communauté Afro-Américaine n’existe pas uniquement dans l’esprit des personnes noires; que l’héritage des discriminations et ses exemples actuels, bien qu’ils soient moins ouvertement affichés que par le passé, sont réels et doivent être traités. Pas seulement en paroles, mais en actes…”

Et quels actes devons-nous accomplir pour nous guérir, nous et notre pays ?

La “communauté blanche” doit investir davantage d’argent dans les écoles et les communautés noires, faire respecter les lois sur les droits civiques, assurer l’équité du système judiciaire et donner à cette génération de noirs des “échelles d’opportunité” qui étaient “indisponibles” pour les générations de Barack ou du Révérend Wright.

Qu’est-ce qui ne va pas avec le diagnostique et le remède de Barack ? Juste une chose. C’est la même vielle arnaque, le même vieux racket que des escrocs noirs entretiennent depuis que la Commission Kerner a déclaré que les émeutes de Harlem, Watts, Newark, Detroit, et une centaine d’autres villes étaient la faute, comme disait Nixon, de “tout le monde sauf les émeutiers eux-mêmes”.

Est-ce que le “racisme des blancs” était véritablement le responsable quand ces homme noirs pillaient des concessionnaires automobiles et des vendeurs d’alcool, quand ils brûlaient leurs propres communautés, comme l’affirmait Otto Kerner avant qu’on ne l’enferme pour corruption.

Barack dit que nous devons avoir une conversation sur les races en Amérique.

D’accord. Mais cette fois, il faut que ce soit un dialogue. L’Amérique blanche doit être entendue, pas seulement réprimandée. Cette fois, la majorité silencieuse doit faire entendre ses convictions, ses griefs, et ses exigences:
D’abord, l’Amérique a été le meilleur pays au monde pour les personnes noires. C’est ici que 600 000 personnes noires, arrivées d’Afrique dans des bateaux d’esclaves, se sont développées en une communauté de 40 millions, qu’elles ont découvert le salut chrétien, et ont atteint des niveaux de prospérité et de liberté qu’aucun noir n’a jamais connu.

Wright devrait se mettre à genoux et remercier Dieu d’être Américain.

Ensuite, personne nulle part n’a jamais autant fait pour aider les noirs que les blancs Américains. Des milliers de milliards de dollars ont été dépensés depuis les années 60 en allocations, tickets repas, aides au logement, aides financières, bourses d’étudiants, services judiciaires, aides médicales, réductions d’impôts, et programmes de lutte contre la pauvreté pour permettre à la communauté Afro-Américaine d’accéder à la classe moyenne.

Les gouvernements, les entreprises et les universités pratiquent la discrimination contre les personnes blanches – avec la discrimination positive, les contrats réservés, et les quotas – pour avantager les candidats noirs face aux candidats blancs.

Des églises, des fondations, des associations, des écoles et des personnes partout en Amérique ont donné de leur temps et de leur argent pour monter des soupes populaires, des groupes d’éducation pour adultes, des garderies, et des maisons de retraite pour les noirs.

Nous entendons les complaintes. Où est la gratitude ?
Barack parle de nouvelles “échelles d’opportunité” pour les noirs.

Qu’il aille à Altoona et à Johnstown, et qu’il demande aux enfants blancs dans les écoles catholiques combien d’entre eux ont reçu la visite des recruteurs des universités d’élite distribuant des invitations aux élèves blancs “méritants”.

L’Amérique blanche est-elle vraiment responsable du fait que les taux de criminalité et d’incarcération des Afro-Américains sont sept fois plus élevés que ceux de l’Amérique blanche ? Est-ce vraiment la faute de l’Amérique blanche que 70 pour cent des enfants de la communauté Afro-Américaine sont illégitimes et que l’échec scolaire des noirs dans les lycées de certaines villes dépasse 50 pour cent ?

Est-ce la faute de l’Amérique blanche, ou est-ce d’abord et surtout un échec de la communauté noire elle-même ?

En ce qui concerne le racisme, on en trouve la manifestation la plus horrible dans la délinquance inter-raciale, et surtout dans les crimes violents. Barack Obama est-il au courant que, alors que les délinquants blancs ciblent des victimes noires dans 3% des cas, les délinquants noirs choisissent des victimes blanches dans 45% des cas ?

Barack sait-il que les viols commis par des hommes noirs sur des femmes blanches sont 100 fois plus fréquents que l’inverse, ou que les vols commis par des noirs sur des blancs ont été 139 fois plus fréquents dans les trois premières années de cette décennie que l’inverse ?

Nous avons tous entendu jusqu’à la nausée le Révérend Al [Sharpton] parler de Tawana Brawley, de l’affaire du viol à Duke, et de Jena. C’étaient des canulars. Mais l’épidémie de crimes noirs sur des blancs est bien réelle, elle, et nous n’en entendons pas parler.

Désolé Barack, mais certains d’entre nous ont déjà entendu tout ça il y a environ 40 ans et 40 000 milliards de dollars.

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