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Dans un discours devant l’Organisation internationale du travail (OIT) lundi à Genève, le président français a jugé “totalement suicidaire” de penser que la crise était une simple parenthèse et a plaidé pour des normes sociales mondiales. Il a évoqué la crise économique et sociale des années 1920 et 1930, qui a conduit tout droit le monde aux horreurs du nazisme et du fascisme et à la Seconde Guerre mondiale.

A une semaine d’un discours devant le Parlement français, Sarkozy a eu recours à un vocabulaire plutôt utilisé par l’opposition de gauche (“marchandisation du monde”, “étude de la taxe Tobin”). Il a cité Albert Thomas, “grande figure du socialisme européen” et de Saint-Just, figure emblématique de la Révolution française.
” Il est irresponsable de croire que les peuples subiront sans rien dire les conséquences douloureuses de la crise, ne réclameront pas plus de protection et de justice et supporteront de nouveau, comme si de rien n’était, les parachutes dorés, les gains mirobolants des spéculateurs”, a-t-il poursuivi. “Ou nous aurons la raison, ou nous aurons la révolte. Ou nous aurons la justice, ou nous aurons la violence. Ou nous aurons des protections raisonnables, ou nous aurons le protectionnisme“, a-t-il lancé sur un ton alarmiste.
Il a invité ses pairs à en tirer les leçons sans attendre que la crise actuelle dégénère en “crise politique majeure à l’échelle planétaire” et souhaité, notamment, la mise en place de normes sociales qui “s’imposent à tous”.

(Source: Yahoo)

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