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Un quart des Français pourraient être tentés de s’abstenir au premier tour de la présidentielle, un niveau important qui pourrait favoriser la bipolarisation gauche-droite, estiment les politologues.

Pour Adélaïde Zulficarpasic (LH2), l’abstention devrait se situer entre 20 et 25%. Gaël Sliman (BVA) l’évalue entre 22 et 24%. Selon TNS Sofres, 74% seulement des électeurs sont actuellement décidés à aller voter.

 L’Ifop pour sa part a mesuré, dans une enquête publiée le 1er avril, un taux d’abstention de 32%, soit près d’un électeur sur trois.

“Il peut y avoir un sursaut de mobilisation dans les derniers jours de la campagne”, modère Frédéric Dabi (Ifop). “Surtout que c’est une élection d’alternance”, relève-t-il. Mais l’enquête de son institut montre que “les thèmes de campagne n’intéressent pas les Français”, accuse-t-il.

Un diagnostic partagé par Mme Zulficarpasic qui déplore “une campagne peinant à susciter l’enthousiasme”, avec “des thèmes pas vendeurs”, comme la crise de la dette.

En revanche, le calendrier des vacances scolaires qui coïncide avec la présidentielle joue à la marge, dit-elle, assurant que les personnes qui partent et qui veulent vraiment voter le font par procuration. (…)

“Signe que la bipolarisation est en oeuvre, poursuit-il, tous les indicateurs montrent que les sympathisants de l’UMP et ceux du PS sont les plus mobilisés par cette campagne”. (…)

A l’inverse, 34% des sympathisants du FN disent qu’ils pourraient ne pas voter, ainsi que 34% des Verts et 42% du MoDem. Les sympathisants du MoDem “sont les plus nombreux à sembler se désintéresser de la campagne alors que François Bayrou est en perte de vitesse dans les intentions de vote”, relève M. Sliman.

Le Parisien

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