Au niveau du bar Le Valinco, en bas du cours Napoléon, aux alentours de midi, un homme, en possession d’une arme blanche, menaçant, a été tué par la police, selon les premiers éléments. L’homme abattu, âgé de 26 ans et de nationalité belge, s’appelait Muhamed Gueye. Pour l’heure, la piste d’un individu mentalement déséquilibré, présenté comme un marginal reste privilégiée. Aucun blessé n’est à déplorer selon le parquet.
La matinée de ce samedi 20 décembre a été marquée par une scène de grande violence en plein centre-ville d’Ajaccio. Un homme agressif, armé d’un couteau, a couru le long du Cours Napoléon en menaçant les passants, avant d’être abattu par la police. Un témoin s’est interposé pour tenter de le neutraliser, précipitant une intervention rapide mais dramatique.
Selon les témoins présents, l’individu, décrit comme un jeune homme d’environ 30 ans, « très grand et très mobile », courait en brandissant un long couteau de cuisine. Les policiers, qui tentaient de l’encercler, peinaient à le maîtriser en raison de sa mobilité ; l’homme aurait même repoussé un fonctionnaire et l’aurait fait tomber. Un témoin raconte : « J’ai pris une table qui lui a touché ses jambes et qui l’a fait trébucher […] D’après moi, lorsqu’il est tombé, il avait perdu connaissance. J’ai frappé ensuite ses mains pour récupérer le couteau. »
D’après les déclarations recueillies et les premiers éléments du parquet, l’homme — un individu nord-africain âgé de 26 ans, sans domicile fixe selon certains témoignages — circulait sur une trottinette depuis la Rocade vers le centre-ville. Il aurait déjà eu plusieurs altercations dans la matinée : dans un commerce du quartier Saint-Jean, puis dans deux bars du Cours Napoléon, où il aurait exhibé un ou deux couteaux. La police a tenté de le maîtriser à l’aide de deux tirs de taser, restés sans effet. L’homme aurait alors menacé un policier, conduisant un agent à faire usage de son arme à feu : trois tirs l’ont mortellement atteint.
Le maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, s’est rendu sur les lieux. Le Cours Napoléon demeure fermé à la circulation, et l’enquête se poursuit sous l’autorité du parquet.








