Un essai publié dans une revue du « British Medical Journal » provoque une vive polémique outre-Manche. Des universitaires y soutiennent que les lois interdisant les mutilations génitales féminines seraient contre-productives et stigmatisantes pour les communautés migrantes.
Face à la polémique, le British Medical Journal a tenu à prendre ses distances. Dans un communiqué consulté par le Times, le groupe rappelle que le Journal of Medical Ethics publie des « points de vue éthiques, parfois controversés », sans que cela signifie une adhésion de la revue aux positions défendues. « Il est essentiel d’examiner des arguments avec lesquels nous pouvons être en désaccord, en particulier dans le champ de l’éthique médicale », souligne l’éditeur, rappelant son engagement historique contre les mutilations génitales féminines, reconnues par l’ONU comme une violation des droits humains.
L’autrice principale de l’étude déclarant que les lois contre les MGF (Mutilations Génitales Féminines) sont néfastes et stigmatisantes pour les communautés migrantes fait partie d’une secte qui pratique les MGF afin d’inculquer des « notions de moralité » aux femmes. pic.twitter.com/ivM8ulqVIr
— Vincent Lautard (@VLautard) December 19, 2025
Dans un Interview lunaire, elle défend les MGF : https://t.co/qNB41vjrFC 👇👇👇 pic.twitter.com/3eFnSCvyeu
— Vincent Lautard (@VLautard) December 19, 2025

La société Sande (ou Sandé), appelé aussi zadegi, bundu, bundo ou bondo, est une société initiatique féminine du Liberia, de la Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire. La société Sande initie les jeunes femmes au passage à l’âge adulte par des rituels incluant des mutilations génitales féminines[1]. Ses partisans lui trouvent des prétendues vertus de fertilité, d’incitation à un comportement sexuel adéquat pour le bien de la communauté[2]. La société prend en charge les intérêts sociaux et politiques des femmes, et promeut la solidarité avec le Poro, son pendant masculin[2].










