La Maison-Blanche a dévoilé vendredi la nouvelle stratégie nationale de sécurité des États-Unis sous la présidence de Donald Trump. Dans ce document de 33 pages, Washington place désormais la maîtrise des frontières au cœur de sa doctrine, affirmant vouloir mettre fin aux migrations de masse dans le monde.
Selon ce texte, les États-Unis identifient un risque « d’effacement civilisationnel » en Europe si les tendances migratoires actuelles perdurent, estimant que « le continent sera méconnaissable dans 20 ans ou moins ». Le document, publié par la Maison-Blanche et consulté par l’AFP, insiste sur la nécessité de « protéger notre pays contre les invasions », qu’il s’agisse de migrations incontrôlées ou de menaces transfrontalières telles que « le terrorisme, les drogues, l’espionnage et la traite des êtres humains ».
Le document décrit la fin des migrations massives comme une priorité stratégique, avec le contrôle des frontières présenté comme « l’élément principal de la sécurité nationale ». Il affirme également l’ambition américaine de « restaurer la suprématie » des États-Unis en Amérique latine, sans préciser les modalités opérationnelles.
Aucune réaction extérieure n’est encore mentionnée dans le texte, qui se limite à exposer la nouvelle orientation sécuritaire définie par l’administration Trump.









