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La Cour des comptes entre dans une phase décisive alors que son président, Pierre Moscovici, quittera ses fonctions le 31 décembre. Au cœur d’un climat budgétaire tendu, Emmanuel Macron doit choisir son successeur pour l’une des dernières grandes nominations à sa main. L’institution, qui jauge l’état des finances publiques, se trouve ainsi en pleine transition.

Selon les éléments rapportés, plusieurs personnalités proches du pouvoir ont été sondées sans succès, parmi lesquelles Nicolas Revel, Jean Castex, Élisabeth Borne, Florence Parly ou encore Amélie Oudéa-Castéra. C’est désormais un profil moins exposé médiatiquement qui tient la corde : Rémy Rioux, 56 ans, haut fonctionnaire classé à gauche, actuel directeur général de l’Agence française de développement (AFD) et ancien directeur de cabinet de Pierre Moscovici au ministère de l’Économie en 2012. Un cadre administratif se souvient : « À l’époque, son interlocuteur principal s’appelait Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint de l’Élysée. Un solide parrain ! C’est une personnalité placide et très rapide intellectuellement. »

L’éventuelle nomination de Rémy Rioux pourrait toutefois déclencher la colère de l’extrême droite, qui cible régulièrement l’AFD. Le RN a promis de couper l’aide au développement jugée coûteuse, tandis que Sarah Knafo réclame de « rendre l’argent dans la poche des Français » plutôt que de « l’envoyer comme ça au monde entier », dénonçant certains financements, notamment en Chine.

À la Cour des comptes, on s’attend à une décision qui prendra du temps. Emmanuel Macron avait déjà attendu plusieurs mois avant de nommer Pierre Moscovici. Le président de la République « aime laisser décanter ses décisions », relève le journal, alors que d’autres institutions, comme la RATP, attendent également leur nouveau numéro 1.

Le Parisien

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