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Selon une note de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), révélée par Marianne, l’immigration exerce un impact significatif sur le système éducatif français. Le document, rédigé par Joachim Le Floch-Imad, s’appuie sur les données de l’Insee et de Pisa pour analyser l’évolution du public scolaire dans les zones où la population immigrée est fortement concentrée. L’auteur insiste sur la nécessité de nommer « l’éléphant au milieu de la pièce » sans stigmatiser les individus.

Le rapport met en avant la hausse spectaculaire du nombre d’élèves allophones nouvellement arrivés (Eana) : +153 % depuis 2007, majoritairement des garçons, parfois jamais scolarisés avant leur arrivée. La difficulté de maîtrise du français touche également les élèves issus de familles immigrées ne parlant pas la langue à la maison : près de 48 % d’entre eux en 2022, contre 40 % en 2012. L’OID relève aussi de fortes disparités scolaires selon les origines. Le redoublement touche un tiers des enfants d’origine turque, les garçons d’origine maghrébine, les filles d’origine africaine, et 40 % des garçons subsahariens.

Le texte cite mot pour mot le constat de l’auteur : « L’immigration, si elle n’est pas la principale cause de notre effondrement éducatif, en exacerbe l’ensemble des difficultés ». Autre citation essentielle : « Il ne s’agit pas de stigmatiser les individus ou de renoncer à notre tradition universaliste ». Selon la note, à milieu social égal, des écarts subsistent, notamment 17 points en mathématiques entre élèves immigrés et autochtones.

Les trajectoires scolaires varient fortement selon les pays d’origine. Les enfants issus d’Asie du Sud-Est affichent une surréussite : 39,9 % d’entre eux ont un diplôme supérieur à bac +2. Les écarts filles-garçons existent partout, particulièrement chez les familles maghrébines et subsahariennes. Le rapport souligne aussi les spécificités françaises : l’un des pays accueillant le plus d’immigration extra-européenne, souvent peu diplômée. Enfin, la situation des mineurs non accompagnés (MNA) est détaillée : 13 500 décisions de placement en 2024, 91 % de garçons, majoritairement subsahariens, orientés vers les filières professionnelles et rapidement insérés dans l’apprentissage.

Marianne / Obs de l’immigration

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