Âgé de 30 ans, un Algérien en situation irrégulière résidant à Forbach comparaissait devant le tribunal correctionnel de Metz pour vol et tentatives de vol en récidive sur trois femmes entre le 20 et le 22 octobre. Il a nié tous les faits reprochés, sauf la possession d’une bombe lacrymogène.
À la ville comme à la barre. Haut de survêtement beige sur pantalon noir et baskets jaunes. L’individu, poursuivi pour un vol et deux tentatives de vol en récidive, à Metz, du 20 au 22 octobre, correspond parfaitement au signalement effectué par deux des trois victimes. À la reconnaissance sur planche photographique s’ajoutent les images de vidéosurveillance attestant, à chaque fois, de sa présence sur les lieux. Malgré ça, le natif d’Oran (Algérie), condamné à trois reprises pour des faits de même nature, n’en démord pas : « Ce n’est pas moi. Pourquoi ils disent que c’est moi ? ».
[…]Devant cette posture, le ministère public reste dubitatif : « Les bras m’en tombent. On a deux victimes qui ne se connaissent pas qui l’identifient, lui qui a déjà été condamné à de multiples reprises pour les mêmes faits. Mais il est dans le déni le plus total ». Le tribunal suivra ses réquisitions et prononcera, à l’encontre de cet habitant de Forbach, une peine de six mois de prison avec maintien en détention.







