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Raphaël Glucksmann critiqué dans son propre camp après son émission sur LCI : « La grande déception », « Je souffrais pour lui », « Un intellectuel qui tente de savoir ce qu’est le réel » « Naufrage », « Le débat avec Zemmour ? Il s’est fait piéger » (MàJ)

Rediffusion complète (quelques extraits plus bas) :


20/11/2025

L’émission fleuve, en direct, à une heure de grande écoute, devait signer son retour et son ancrage dans le débat public national. Raphaël Glucksmann, souvent critiqué pour ses périodes de disette médiatique, s’était beaucoup préparé pour « La Grande confrontation » diffusée mardi sur LCI. Trois heures d’antenne au cours desquelles il a répondu à un panel des Français avant de débattre avec le président de Reconquête ! Éric Zemmour.

Un exercice très attendu chez les soutiens de l’eurodéputé et coprésident de Place Publique qui, porté par des sondages flatteurs, nourrit des ambitions présidentielles sans encore s’être déclaré. Las, l’exercice est loin d’avoir convaincu au sein de sa famille politique.

« C’est la grande déception », lâche un cadre socialiste, dont les boucles de conversation regorgent de messages interloqués de militants. « Certains disent qu’ils ne savent plus pour qui voter, les plus gentils qu’il faut qu’il s’entoure mieux. C’était plat, on ne peut pas aller à une émission de ce type sans avoir une annonce à faire », soupire le même. Les plus sévères parlent même de « naufrage ».

C’est que mardi soir, l’eurodéputé est apparu hésitant, parfois brouillon, voire perdu. « Ce qui est triste, c’est que l’émission était faite sur mesure pour lui et ça n’a pas marché », lâche un député PS. « C’est un exercice qu’on ne rate pas quand on veut être président », tacle un de ses collègues. (…)

« Je souffrais pour lui. Il a beaucoup lu Zemmour mais il n’était pas prêt à la théâtralité du personnage », glisse une socialiste. « Pourquoi avoir accepté ce débat ? Il s’est fait piéger », souffle un député PS. (…)

Et face au panel de Français, mis à part sur l’Ukraine, son sujet de prédilection, beaucoup ont trouvé Glucksmann trop vague et peu concret. « On voit bien qu’il n’a jamais été élu local, c’est désincarné. C’est un intellectuel qui tente de savoir ce qu’est le réel », décrypte un cadre du parti à la rose, qui l’avait pourtant trouvé brillant lors de sa campagne européenne de 2024 (13,8 % des voix). (…)

En réponse à David Pujadas, l’eurodéputé a reconnu que son projet n’était pas encore « abouti », admettant que l’enjeu de la présidentielle lui donnait « le vertige ». Pour ce cadre socialiste, l’opération LCI avait tout du rendez-vous manqué. « Dans la gauche socialiste et sociale-démocrate, il y avait une forte attente. Raphaël Glucksmann avait besoin de se relancer. Mais visiblement, c’était trop tôt… »

Le Parisien


19/11/2025

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