Le mis en cause, connu sous différents alias et sous OQTF, était déjà passé par la case prison et centre de rétention. Au moment des faits, il purgeait d’ailleurs une peine en semi-liberté à Villejuif. La victime, traumatisée, s’est tailladée le bras par la suite, pour « enlever les traces sur les parties du corps où il m’a touché ». Le 6 novembre, le tribunal de Versailles a reconnu le mis en cause coupable d’agression sexuelle sur mineur et condamné à une peine de prison avec mandat de dépôt et une interdiction définitive du territoire français.
L’individu la saisit par les hanches, l’embrasse avec la langue et lui mord la lèvre. Tétanisée, la victime reste sans réaction. En attendant le train, elle s’assoit sur un banc du quai ; l’homme la rejoint, lui caresse les hanches et le haut des fesses à travers les vêtements, ainsi que la zone intime, toujours par-dessus le pantalon.
[…]Arrivé en France en 2021, selon nos informations, il serait dépendant au cannabis, à l’alcool fort et cumulerait déjà six mentions à son casier judiciaire, notamment pour une exhibition sexuelle devant mineur, en juin dernier, suivi d’un outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique en raison du sexe (probablement une policière). Il avait par ailleurs déjà été mis en cause pour plusieurs vols aggravés à Marseille. Selon nos confrères d’Actu78, l’auteur des faits était incarcéré à Villejuif (94) au moment des faits, mais bénéficiait d’un régime de semi-liberté. A l’heure où il agressait sexuellement l’adolescente de 17 ans à la gare de Maule, il aurait dû avoir déjà regagné sa cellule et était donc, de facto, en évasion.
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