À l’occasion d’une enquête sur un garage de la cité phocéenne embauchant des travailleurs clandestins, les fonctionnaires de police ont découvert une quantité astronomique d’argent liquide : 1,5 million d’euros, en petites coupures, stockés dans le débarras d’une maison, ont été découverts.
Il y a quelques semaines, ces policiers procèdent à un contrôle dans un garage. Sur place, les enquêteurs tombent sur quatre migrants ― trois Algériens et un Nigérian ― en plein travail. Interrogés, ces clandestins expliquent être payés entre 50 et 70 euros par jour dans ce garage ― tenu par deux frères ― ouvert entre 6 heures et 21 heures, sept jours sur sept !
Entre l’absence de déclaration des employés, et des dissimulations de revenus, l’enquête patrimoniale a démontré un important manque à gagner pour l’état et un préjudice pour l’URSSAF et la DGFiP de plus d’un million d’euros.
Les deux gérants sont placés en garde à vue. La justice met la main sur quatre appartements qui servaient à loger leurs employés, huit comptes bancaires et une voiture pour un montant total avoisinant les 650 000 euros. Les policiers découvrent également plus de 130 000 euros en liquide à leur domicile. Les fonctionnaires ne s’arrêtent pas là. Ils remarquent que chaque soir, les téléphones des deux frères bornent dans un secteur qui correspond à l’adresse de leurs parents. Une perquisition est menée… et c’est le jackpot !








