Agressions, menaces, bagarres, tapages, intimidations, insalubrité, raccords sauvages… La liste des nuisances générées par le bidonville des Ilettes – où vit une soixantaine de membres de la communauté Rom – ne cesse de s’allonger depuis son retour il y a 18 mois. Pour les riverains, la coupe est pleine. Témoignages.
La profonde exaspération du voisinage dont nous nous étions fait l’écho en mars dernier a cédé le pas à la peur. Six mois plus tard, les riverains des résidences alentour dénoncent « un climat délétère d’insécurité et de menaces qui ne peut plus durer ».
Un cri du cœur lancé à l’unisson par le voisinage dont le groupe WhatsApp, dédié aux nuisances générées par le camp, compte près de 70 membres. « On ne parle plus de cohabitation. Quand on descend profiter avec nos enfants des espaces verts proches du camp, on est menacés. Ils nous tirent dessus avec des pistolets à bille. Ils roulent à des vitesses folles et n’hésitent pas à nous frôler », témoigne une riveraine.
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