Ce lundi, un Pakistanais de 20 ans a été condamné pour avoir agressé au couteau un passant et des policiers, le 7 avril, à Douai, au sortir d’une nuit sous drogue.
Dans le contexte actuel, il y a de quoi s’inquiéter. « Un homme avec un couteau qui crie “Allah Akbar” dans la rue, ça s’apparente à un attentat terroriste », insiste la juge Caroline Marchal. La scène se passe le 7 avril, vers 6 heures du matin. Deux policiers en fin de service retournent chez eux quand ils tombent sur un homme qui marche au milieu de la route, un couteau de cuisine à la main, à l’angle des rues Dubois et Morel à Douai. Il se montre menaçant avec les passants. Les fonctionnaires sécurisent le carrefour avec leurs véhicules et leurs collègues arrivent.
A. G., Pakistanais de 20 ans en France depuis cinq ans, n’est pas dans son état normal. Il a pris de la drogue (genre ecstasy) et a poursuivi au moins un passant qui a réussi à prendre la fuite. Malgré leurs sommations, les policiers doivent faire usage de leur pistolet à impulsion électrique à plusieurs reprises pour pouvoir le désarmer et le menotter. Un fonctionnaire, qui assure n’avoir « jamais vu ça à Douai en vingt-neuf ans de carrière », est mordu au doigt.
[…]En attendant, incarcéré depuis son arrestation en avril, A. G. est condamné à dix mois de prison ferme, trois ans d’interdiction du territoire français et un total de 2 000 € à verser aux trois policiers parties civiles. Une peine moins sévère que celle requise par le parquet (deux ans ferme et une interdiction définitive du territoire) car le tribunal constate l’altération du discernement du prévenu au moment de son passage à l’acte.
